En langue basque, «Mamu» signifie gros insecte, et «Mamuka» définit un jeu d’enfants simple et facile qui consiste à jouer à plusieurs, au travers d’actions comme se cacher et apparaître. Prenant appui sur l’imaginaire de ces deux mots, la chorégraphe et les deux danseurs élaborent au travers du duo dansant, un corps, tour à tour racine, un corps insecte, végétal ou un corps créature. Apparaître, disparaître puis réapparaître... nous sommes face à un jeu humoristique des perspectives. À l’heure du dérèglement climatique, c’est volontairement qu’EliralE a pris le parti de faire honneur à la nature, à sa beauté, et à sa fragilité en sensibilisant les futures générations à la matière organique pure. Avec poésie et amusement, au rythme des Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi, le moindre mouvement devient une danse aérienne, une gestuelle imaginaire qui culmine au printemps.


Chorégraphie : Pantxika Telleria • Interprètation : Joana Millet Arias, on Vernier Bareigts • Conception musicale : Mika Benet / La ZIC des ARTS • Conception lumières : Javi Ulla • Accessoires / Scénographie : Annie Onchalo • Création costumes : Dorothée Laurent  / Le Fil en Scène • Création des coiffes : Christophe Pavia / Mystérieuses coiffures • Regard chorégraphique : Oihan Indart • Administration de production : Guilhem Boudières • Production : Christian Aldaco

 

LA COMPAGNIE
Originaire de Saint-Jean-de-Luz, Pantxika Telleria a été plongée dès son plus jeune âge dans le monde de la danse traditionnelle basque. À son adolescence, elle intègre le Conservatoire National de Musique et Danse de Paris. Quelques années plus tard, elle créera la compagnie EliraLE. De par ses réflexions et ses initiatives pionnières la compagnie est devenue un acteur culturellement engagé auprès des habitants de son territoire du Pays basque.

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